Il est des jours — avez-vous remarque? — Ou l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sur de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'etre plutot trompe gentiment, soi. La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. Hélas ! faut-il que meure ce bonheur? Meurent plutôt la vie et son tourment! O dieux cléments, gardez-moi du Malheur D'a jamais perdre un moment si charmant.
st des jours — avez-vous remarque? — Ou l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sur de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'etre plutot trompe gentiment, soi. La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. Hélas ! faut-il que meure ce bonheur? Meurent plutôt la vie et son tourment! O dieux cléments, gardez-moi du Malheur D'a jamais perdre un moment si charmant.
st des jours — avez-vous remarque? — Ou l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sur de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'etre plutot trompe gentiment, soi. La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. Hélas ! faut-il que meure ce bonheur? Meurent plutôt la vie et son tourment! O dieux cléments, gardez-moi du Malheur D'a jamais perdre un moment si charmant.
st des jours — avez-vous remarque? — Ou l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sur de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'etre plutot trompe gentiment, soi. La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. Hélas ! faut-il que meure ce bonheur? Meurent plutôt la vie et son tourment! O dieux cléments, gardez-moi du Malheur D'a jamais perdre un moment si charmant.
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Et tant l'on va, sur de soi, plein de foi
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